J'ai l'habitude de répéter, à chaque fois qu'un vieux poète, narrateur ou artisan disparaissait, que c'est une bibliothèque qui est réduite en cendre. La non consignation par l'écrit ou par l'image et le son de la mémoire portée par ces gens nous prive du savoir et des informations qu'ils ont accumulé des années durant.
Aujourd'hui, une vague de tristesse me submerge car il s'agit bien d'une bibliothèque qui est réduite en cendre. Le feu à ravagé le papier, les reliures, les enluminures, les fichiers, les murs, les tables, le souffle des hommes et des femmes qui y ont vécu des années depuis 1929 et ceux qui depuis des dizaines d'années s'y rendaient régulièrement ou épisodiquement pour y puiser le savoir et les informations que renfermaient les ouvrages qui s'y trouvaient.
IBLA, les initiales de l'Institut des Belles Lettres Arabes de Tunis sis à la rue Jamâa El Hwa donnant sur la place du leader, est devenu avec le temps une déstinations incontournable à grand nombres de chercheurs ou diléttantes avide de vieux livres rares et de sources de savoir. Ibla a été la proie des flammes en plein jour en quelques heures tout a été réduit en cendre, le matériel et l'immatériel.
Je suis triste car celà fait partie de ma mémoire, enfant déja je connaissait l'endroit, notre maison à la rue du fleuve n'était qu'à quelques minute de l'institut, qui n'était qu'à quelques mètre du domicile de Si lahbib Bourguiba.
Le sinistre s'est aggravé en drame avec la mort du père Batista.
Le livre, la lécture et la mémoire sont en deuil en ce jour, le pire c'est que celà n'est rien d'autre qu'un fait divers sur les journaux du fait de l'absence d'échos sur la planate web, blogo facebook et compagnie.... C'est bien un signe des temps de la médiocrité.
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dimanche 10 janvier 2010
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