Entre les souvenirs et les images d’antan,
Au loin, je distingue ta silhouette frêle
Sur un quai désert, aux faïences anciennes
Alors que les bancs pourpres accueillent mes restes
Mes nuits sans étoiles asphyxient ma lyre,
Ses cordes se refusent à vibrer à l’unisson
Mes accords s’entre-tuent de râles et de douleur
Le chant des jours de joie se perd
Dans l’amoncellement de l’oubli
Le temps égrène les heures,
Les heures égrènent mes tourments,
Mon attente se fait supplice
Et te voilà telle une hirondelle
D’un rien tu as fait un printemps.
A toi cette ode
Toi qui pour rien tu as daigné
Me procurer ce sentiment
A toi, qui sans rien vouloir
Tu as rempli mon être de ton bon vouloir.
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