Ne t'évade pas,
Comme la pluie tu me manqueras
Ne t'évade pas,
L'océan des rimes à toi, s'agitera
Ne t'évade pas
Sois une nuée pluvieuse
Tu es l'ode, le kalam et la prose
La strophe du poème me brime
Et un je ne sais quoi dans le poème m'opprime
Et j'erre dans ton étendue sans rencard
J'y vois la lettre "dhad" prés du "dhad"
Le point du dhad je le vois de plus en plus noir
Leur silhouette telle des pyramides jumelles surgit
Dans la forme dans le fond versus accomplis
Je tente de m'y approcher
Mes étalons tentent de suivre leurs attraits
Alors qu'au fond du cœur leur domicile y est
Mes mains tentent de dissiper leur crainte
Mes yeux se hasardent à les voir de prés
Mais je m'aperçois que ce qui était prés s'éloigne
Et je sens venir de toi le vent de la passion
Entre tourmente et émotion
Parti les jours de patience, et les ancrages perdus
Je m'éloigne du vers du poème d'un vers
Comme s'est éloigné le croissant du sacrifice de celui de la rupture
Et je m'élève là haut plus haut
Tentant d'apprivoiser ce qu'a tissé la passion
Je découvre ta stature
Je vois ta belle gravure
Tes cils dans le poème, lances
Et mon cœur frêles épis de blé
Si d'espoir remplis, à toi se sont inclinées
Ne t'évade pas
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Traduction libre à partir du poème " لا تغَيّبي" de Mohamed Ghazel Kthiri
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