Les jours de peine se ramènent
Sur un paquebot de spleen
Ils me balayent comme des feuilles jaunies
Taries, sans sève et mon éclat terni.
Ton fantôme se glisse
Entre les interstices
De ma mémoire en berne
Telle une loupiote au fond de ma caverne
Une onde de vie me traverse sans peine
Rallume une flamme, réveille une soif
A boire d’une coupe
Que seuls les amoureux savent partager
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