À l’ombre des palmes, des rêves décousus,
Tentent de recoudre le bakhnoug des idées perdues.
Les fibules de vieil argent aux pointes émoussées,
S’acharnent à couvrir la nudité de tes seins de jade.
Tes chevilles de gazelles aux kholkhals enchainées,
Enivrent mes yeux lubriques
D’une danse furtive.
*
Sur les courbes sensuelles des dunes ocre
Se perdent mes rêves dans des tatouages virtuels
Gravés émeraude sur tes cuisses charnues
Attisent le désir d’un poète ménestrel
La chevelure hirsute, le regard cannibale
Pupilles en cannabis et les rimes inégales.
*
Des vagues se meurent, assoupies,
Sur la grève accueillante
De ton mont de vénus, la mousse épanouie.
Un lanceur d’épervier d’un jet de maître
Arrache à mon esprit des phantasmes
Profondément enfouis.
*
Au fond de ma grotte creusée par mes ancêtres
Tu sommeille, sereine, sur un lit de thym
Ta chevelure aile de corbeau
Caresse ta chute de reins,
Tes rêves aux miens se trament et s’enchevêtrent
Tissant patiemment
Le bakhnoug de nos amours perdues
dimanche 18 juillet 2010
Le bakhnoug de nos amours perdues
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