Peut-on parler de domination Arabe sans être dans une lecture coloniale de l’histoire du Maghreb ?
Tout d’abord je tiens à relever la tendance à la polémique plutôt qu’au débat d’idées chez certains commentateurs qui m’intentent de prime abord un procès d’intention sans avancer d’opinions propres aux questions que j’ai proposées comme plate-forme de discussion. Je ne veux pas rentrer dans ce genre d’échange stérile et non productif, Sinon il y a lieu de relever l’intérêt que portent les lecteurs et commentateurs aux questions soulevées.
Un point mérite développement, il est relatif à ce qu’un commentateur qualifie de « Lecture biaisée » du fait de mon "omission de la domination arabo-musulmane". A cet égard je réfute purement et simplement ce qualificatif de la période arabo-musulmane, laquelle au demeurant prévaut jusqu’à nos jours !
Le caractère de domination est inexistant du fait principal que le dominant n’est pas un ÉTAT étranger exerçant une occupation militaire et administrative et/ou coloniale de la Tunisie. Une occupation qui a un caractère plus ou moins limitée dans le temps, Une sorte d’intermède comme ça a été le cas lors de l’occupation Romaine, Normande, Vandale, Espagnole ou Ottomane. Il est vrai que les dynasties Aghlabide, Fatimide et même Ziride –vassale des Fatimides- pouvaient être assimilées à des périodes de domination, qui pouvait être réversible ; car l’Ifriqiya était encore majoritairement Amazigh alors que la composante arabe au pouvoir était minoritaire. Toutefois, cet état des choses atteint le stade d’irréversibilité par l’arabisation totale de l’ensemble du Maghreb (à des degrés divers certes), au lendemain de l’invasion Hilalienne (11ème s). Ainsi l’élément arabe devient une composante fondatrice d’un espace géographique, démographique, religieux et culturel nouveau. En fait le brassage n’était pas à sens unique CàD « l’arabisation » mais dans l’autre sens aussi par une assimilation des éléments arabes dans l’amazighité comme donnée linguistique et d’une manière d’être et de vivre (mode de production agraire et sédentaire # Nomadisme et mode de vie pastoral)
D’ailleurs ce phénomène n’était pas propre au Maghreb, en effet le 11ème siècle verra de grands mouvements de populations dans diverses autres régions du monde de l’époque.
La physionomie du Maghreb va se transformer de fond en comble, les équilibres précaires entre les grandes tribus amazigh s’effondrent brutalement sous les coups des vagues successives des tribus des Beni hilal , Soleim, Athbuj et autre Riah et Zoghba.
La soumission de ces tribus n’eût lieu qu’en 555 de l’hégire (1152)avec la fameuse bataille de Setif (bain de sang) qui les opposa à l’almohade Abdelmoumen Ibn Ali.
Déjà un siècle auparavant, l’occident maghrébin était gouverné par le deuxième empire amazigh les almoravides. Avec las Almohades et par la suite leurs vassaux les Hafsides de Tunis, il n’est plus admis de « Domination arabe »
La période de la dynastie hafside (la grande fille de l’empire Almohade) fût une période de relative stabilité où Pouvoir et Population ont vécu une symbiose résultant de la légitimité admise de la dynastie par les « sujets » d’une part et du profond attachement de cette dynastie à son appartenance à la TUNISIE. Plusieurs facteurs ont contribué à cet état des rapports entre gouvernants et gouvernés qu’il serait fastidieux et long de les développer dans cette note.
Le passage de l’Ifriqiya du moyen âge maghrébin, vers la Tunisie hafside ne fût pas chose aisée, l’œuvre colossale d’homogénéisation d’un pays disloqué par les séquelles de l’invasion hilaliennes, ainsi que celle des normands, les révoltes et les schismes religieux dû passer par la répression sans pitié des Banu Ghania et consorts de même que de touts les ilots de la dissidence religieuse représentée par les Ibâdites et autre mouvances kharijite. La cohésion de la Tunisie Hafside se fera autour du rite Sunnite Malékite Ach3arite cher aux émirs Amazigh Almohades et Hafsides. La bataille engagée dans ce sens fût dirigée aussi bien sur les fronts militaire, politique que maraboutique, dont les grands cheikhs ont été appelés à contribution tels Sidi Bou Ali Essunni, Abou el Ghaouth Eddahmani Abdelaziz Eljarah et d'autres. C’est ce trait de caractère qui va façonner à la fois la vie spirituelle religieuse et politique du Maghreb en général et de la Tunisie en particulier pour le distinguer d’une manière définitive des autres pays arabes du proche orient
13 commentaires:
Merci pour cette note.
ça a au moins le mérite d'être clair!
Ceci dit mon commentaire visait un point précis que peut-être je n'ai bien exprimé la dernière fois: Quand on se retourne en arrière et qu'on devient sélectif et on veut essentialiser une identité: "la Tunisie est un pays d'amazigh devenus par la force des choses arabes. tout autre élément serait étranger et forcément dominateur"; alors cette lecture est biaisée parce qu'elle ne remonte qu'à un point (quelque part non loin de la fondation de Kairouan) et s'arrête! elle ne remonte pas plus loin. pourquoi??
Mon commentaire sur la note précédente citait un extrait de votre texte que je recite:"des années de domination romaine, carthaginoise, espagnole, turque vandale ou Normande". Peut-on parler de domination carthaginoise qui s'est imposé à une population autochtone??? alors pourquoi en serait-on fier aujourd'hui??? peut-on parler de domination romaine si on sait que "Africa Nova" est le nom de la Tunisie romaine qu'on a gardé ce nom jusqu'à maintenant et on en est fier aujourd"hui! peut-on parler de domination turque, alors que la dynastie husseinite a donné naissance à la Tunisie actuelle?? et qu'on se remémore les exemples de Kheireddine, de Moncef bey??
Selon votre logique, la Tunisie en 1956 ne s'est pas libéré d'une colonisation française seulement mais de toutes les dominations qui se sont succédés sur elles depuis des siècles et des siècles pour retrouver ainsi une origine essentielle.
votre note d'aujourd'hui précise que l'histoire "arabe" de la Tunisie commence par une invasion militaire, par la domination d'une caste ethnique (arabe) minoritaire à une population amazigh majoritaire, puis le tout est clôturée par une invasion sociale (Les hilaliens)qui rompt les équilibres sociaux et tribaux en place. N'est ce pas là une domination comme une autre? Du moins elle etait considéré comme ça par "la Kahéna" et tous ceux qui ont combattu avec elle!!! et la Kahéna fait aussi partie de notre histoire!!
si maintenant on qualifie la "période arabo-musulmane" qui comme vous dites prévaut jusqu'à aujourd'hui de "domination", alors oui, cela serait certainement faux. car la Tunisie a par la suite réalisé la symbiose en s'appropriant la langue et la culture arabe, en développant une architecture, une pensée, un art et une économie prospères et en y apposant un cachet spécifiquement Tunisien.
et c'est là ou je veux en arriver: De toute l'histoire, la Tunisie s'est créé et continue à se créer en mixant, à la manière d'un alchimiste, diverses cultures et influences. Il n'y a pas une seule identité essentielle mais diverses influences qui se mélangent dans un mouvement historique inextricable.
Le seul lien qui unit le tout est la TUNISIE. Cette chère Terre est aussi ce qui nous lie nous tous aujourd'hui.
@coeos
فكرتك التي ختمت بها تعليقك أرى أنها فكرة جيدة لكن لم تجب (حسب رأيي ) على سؤال ازواو حول الحقبة الاستعمارية الأخيرة وبالتحديد ال 75 سنة قبل الأستقلال ..هل هذه الفترة مدعاة للافتخار
واعتبارها جزء من تاريخ هويتنا ؟ هل تمكن الاحتلال في هذه الفترة من تغيير هويتنا جذريا إلى درجة اننا اصبحنا نرى العالم بشكل مختلف ؟ ما هو الفرق بين تلك الفترة وغيرها ؟ هل حمل المحتل معه مشروع "حضاري" أم لم نكن نمثل أكثر من سوق ومصدر للمواد الأولية ؟
واسمح لي أن أضيف سؤالا أخر أعتقد أنه مهم و هو لماذا تمكنت اللغة والدين من نفوس الأمازيغ بعد أقل من قرنين من دخول العرب أو غزوهم (كما تريد) ولم يبق من المسيحية والأديان الاخرى أي أثر رغم عراقتها ؟
@ART: je n'ai pas répondu à azwaw sur la question de la période coloniale pour ne pas sortir du sujet précis qui était la sélectivité historique par rapport à l'étude des débuts de notre histoire arabo-musulmane.
Mais puisque tu poses la question de la colonisation français, je vais y répondre:
La période coloniale française n'est en aucun cas une source de fierté! On ne peut être fier que du sang versé par nos martyrs tunisiens pour la libération de notre pays et leur lutte restera à jamais gravée dans notre mémoire. L'expansionnisme colonial français du 19eme siècle ne portait aucun projet de civilisation et ne servait que les intérêts de la métropole française et des colons venus s'approprier les meilleures terres.
Ceci est très clair dans mon esprit et il n' y a aucun doute la dessus.
Ce que je voulais dire c'est qu'à un moment donné, nous pouvons assumer notre passé avec toutes ses facettes (belles et moins belles): ni pour y chercher seulement quelques aspects "positifs" (qui n'existent pas) de la colonisation qui nous consoleraient de 75 ans de soumission; ni de l'autre côté pour faire comme si rien ne s'était passé et effacer 75 ans de notre histoire: le lendemain du 1er mai 1881 n'était pas le 20mars 1956!! mais bien le 2 mai 1881!
Aujourd'hui, nous pouvons regarder en arrière sereinement, ni en ayant honte, ni avec un désir de revanche! nous pouvons nous dire: nous avons pu dépasser cette période noire et sortir plus grands (grâce à nos martyrs) mais nous devons comprendre ce qui s'est passé, qu'est ce que nous pouvons en tirer comme conclusions, comment ceci ne se répète plus, etc...
Pour ta deuxième question: je ne suis pas historien et je ne peux répondre à la question sans commettre d'erreur :) cette rencontre entre les arabes et les amazigh était-elle "prédestinée"? probablement qu'il y a eu des concours de circonstances historiques et une concordance d'intérêts qui ont fait que ces deux population se complétaient: les premiers avaient besoin d'une Terre, les seconds avaient besoin d'un Etat fort.
Probablement que cette période historique (entre 600 et 700) qui voyait la disparition de l'empire romain , l'appropriation de la chrétienté par les nouveaux rois francs et germaniques dans des terres de plus en plus au nord, favorisait l'installation au sud de la méditerranée d'une nouvelle culture et d'une religion
N'oublions pas malgré ça que la Tunisie arabe s'est déclarée rebelle dès les tout premiers siècles avec la fondation du royaume aghlabide dès l'an 800.
شكرا على ردك المطول ..فكرة الموقف من الاستعمار الفرنسي هي الفكرة الأساسية التي طرحها ازواو على الأقل في تدوينته القبل الاخيرة..المهم، اتفق معك في أن الفترة الاستعمارية لا بد من التعاطي معها وعدم القفز عليها وتجاهلها وهنا لابد من إلقاء الضوء على الخلفية الفكرية التي سوف تحكمنا في التعاطي مع هذه الفترة.. أعتقد أنه لا يجب في أي حال من الأحوال، وتحت وطأة الحالة الاجتماعية والسياسية والاقتصادية التي نعيشها ، البحث عن مزايا للاستعمار والتنقيب ، من خلال مقارنة تاريخية مغلوطة، عن الوجه الايجابي لإستغلال الأرض وسفك الدماء ..
بخصوص السؤال الثاني ، أنا مثلك لست بمؤرخ ،لكن أعتقد أنه لا بد من التفريق بين عملية التعريب و"الاسلمة" فان كانت الاولى أخذت وقتا طويلا (ولا تزال) فان أسلمت القبائل الأمازيغية تم في فترة تاريخية وجيزة نسبيا .. اعتقادي أنهم وجدوا في الدين الجديد عنصر توحيد (لست بصدد إعطاء حكم قيمة على هذا الدين ) بدل تعدد الآلهة فبالرغم من إنتشار المسيحية كان هنالك العديد من الأديان الاخرى المنتشرة بين القبائل الأمازيغية ... لقد وقع تبني هذا الدين بسرعة كبيرة بل اصبحوا من المدافعين عنه و عملوا على نشره (لا اتفق معك في فكرة "المعد سلفا ") * لكن يستحق هذا الموضوع التعمق في دراسته من منظور سوسيولوجي و من خلال علوم الأديان ..أما بخصوص عملية التعريب وإن كانت اللغة ذاتها تعد "مقدسة" لدى العرب ولا يمكن فصلها على لغة القرآن، فهنالك العديد من الأسئلة التي تطرح نفسها منها مثلا لماذا لم يحافظ الأمازيغ على لغتهم مع تبني الدين الجديد كما وقع مع شعوب أخرى (اندونسيا، أفغانستان ،تركيا..إلخ ) ؟ مع العلم أن زحف بني هلال والذي نعيد إليه سبب التعريب النهائي لتونس لم يكن عدد أفرادهم يتجاوز عدد الوندال المقدر ب-80 ألف عنصر .أرى أن إندثار أي لغة يعد خسارة كبيرة ..
إجمالا يمكن القول أن الأمازيغ تبنوا الدين الجديد دون "إكراه" (أضع كلمة إكراه بين قوسين لانه ليس من السهل الجزم بذلك ) وفي المقابل قاوموا بشدة محاولة العرب السنة السيطرة عليهم سياسيا، ويمكن حتى إدراج تبني البربر للمذهب الشيعي على أنه محاولة منهم للتصدي للاقلية العربية السنية التي حاولت فرض سيادتها إستنادا إلى أصولها العربية .
لو كان لي أن استنتج بعض الاراء مما سبق ذكره أقول :
-أن الفرق بين الغزو /الفتح/دخول/ العرب (سمه ما شئت ) وغيره ممن مروا بالبلاد هو أن العرب حملوا معهم دين /تصور / رؤية تبناها الأمازيغ ربما لانه وفر لهم إجابات لم يجدوها في غيره من الأديان في حين عجز من سبقوا العرب في ذلك وعجز من لحقوا في تغيير قناعتهم الدينية التي أصبحت جزء من هويتهم .
-لقد حارب البربر على مر العصور كل من حاول فرض ارادته السياسية وتهميش دورهم السياسي من قرطاج إلى اليوم (في الجزائر و المغرب )، بقطع النظر عن المعتقد الديني .(وإن أخذ الصراع في بعض الأحيان صبغة دينية )
- تتسم التركيبة السكانية في تونس بالتجانس النسبي الاثني و الديني قبل وبعد الاستعمار الفرنسي الذي لم يتمكن من خلخلة قناعات الناس الدينية أو تغيير تركيبه السكان أي أن الاستعمار لم يكن له تأثير كبير على هوية المجتمع (هنالك فرق بين الهوية ومدى إنفتاح مجتمع من المجتمعات التي تعد صفة وليس هوية)
هذه هي جملة الأفكار التي يمكن ابرزها دون القول بانها ثابتة أو مقدسة ..
* prédisposition
Je pense que la colonisation arabe est la même que la colonisation française romaine ou byzantine. toute colonisation porte en soi pour le colonisateur des motifs personnels d'expansion et donne comme excuse le développement d'une population sous développée et pour le colonisé un martyre et une épreuve difficile. Après avec le temps, des comportements vont être intégrés des habitudes vont s'ancrer. tout ceci dépend de la méthode du colonisateur et de la période. Donc tout colonisateur a été désapprouvée par la population locale au début. Après ces injections de cultures de mentalités nouvelles vont créer le tunisien qu'on est aujourd'hui et qui nous rend différend du français du libyen du saoudien et du libanais...
Je trouve que l’assimilation de l’arabophonie du pays à l’arabisme est le pire des moyens pour son acculturation. Le fait que l’arabe est la langue répandue dans le pays ne lui permet pas le statu de lui accorder son identité. Ce qui me semble révoltant dans cette question est que je ne vois pas l’intérêt à assimiler les tunisiens aux arabes tant cette race est synonyme aujourd’hui de fanatisme et d’obscurantisme dans le monde entier. Et ceci n’est pas une hypothèse mais un fait concret. Ce qui rend encore plus incompréhensible cette obsession de rattachement à la régression qu’ont certains par ignorance ou par idéologie.
Le fait qu’on parle tous un dialecte à résonnance arabe et que l’arabe soit la langue officielle dans le pays ne doit pas cacher la diversité ethnique sur laquelle repose la constitution ethnique de notre société. S’il est facile de comprendre pourquoi les minorités mauresques (Andalouses) et turkmène (Turques) cherchent à se dissimiler derrière l’identité officielle du pouvoir qui se trouve être arabe aujourd’hui pour conserver leurs privilèges d’alliance avec ce pouvoir il est incompréhensible pourquoi cherche-t-on à occulter la distinction entre les deux ethnie majoritaires qui sont les berbères et les arabe sauf le fait que cela permet aux arabes de conserver leur statut de race dominante en refusant de reconnaître l’existence ethnique des berbères qui sont l’écrasante majorité des habitants de ce pays.
Ainsi pour venir à votre question « Faut-il revendiquer la période coloniale comme une époque qui a participé à notre histoire contemporaine? » Je pense qu’on peut pas débattre objectivement sur ce sujet si on ne met pas tous ceux qui ont colonisé notre pays sur le même pied d’égalité.
Je tiens aussi à apporter une correction à votre affirmation « Il est vrai que les dynasties Aghlabide, Fatimide et même Ziride –vassale des Fatimides- pouvaient être assimilées à des périodes de domination, qui pouvait être réversible ; car l’Ifriqiya était encore majoritairement Amazigh alors que la composante arabe au pouvoir était minoritaire.» Car il faut préciser que la guerre d’occupation du Maghreb à durée cinquante ans avant l’établissement du premier et unique état d’occupation arabe qui a durée 100 ans. Les tribus arabes qui se sont révolté à cette époque pour renverser l’Etat occupant et conquérir sa capitale KAIROUAN on eu recours aussi à l’islam en combattant l’idiologie officielle de l’islam sunnite des aghlabide par celle du shiisme et quand le shiisme à été instauré en Tunisie sur les ruine de l’état aghlabide le nouvel état Fatimide ne s’est pas bâti sur une légion étrangère conquérante les berbères révolter n’ont fait qu’importer un prince arabe pour lui remettre l’état et ceux qui sont venus avec ce prince sont justes quelque dizaine bien connu ce qui ne fait pas d’ l’état fatimide un état d’occupation arabe. C’est ainsi que cette dynastie à préférer quitter le pays après la conquête de l’Egypte par l’armée berbère des fatimide et laisser le pouvoir aux Sanhajites et ainsi de suite les princes Sanhajites ont vite répudié le shiisme pour revenir au Malikisme, en guise de punition l’emir fatimide du Caire leur envoi la razzia des tribus (égyptienne) hilalienne et ces tribus qui ont dévasté notre pays et dont on connais leur zones avec précision aujourd’hui n’étés ni plus musulmans ni plus arabes que les habitants berbères originaux de ce pays.
Si des auteurs font batir leurs démonstration pour trouver un fondement socio-ethnique à leur idéologie arboislamiste sur ces tribus on voit bien la tremperie sur laquelle ils l’ont fondé.
Il y dans l’histoire des faits concrets auxquels on doit se soumettre et non pas chercher à les tordre par des interprétations farfelus si on veut faire échapper ce genre de débat à la démagogie.
@Articuler: une réponse simple à ton questionnement concernant le pourquoi de la non adoption de l'arabe et de l'arabisme par d'autres pays musulmans? La réponse est très simple, elle devant nous: c'est l'origine du derniers colonisateur. Nous, nous avions la france, eux l'angleterre. Je suis sûr que si l'iran* étéait sous les français, on aurait pu voir les iraniens parler du "masir mochtarak" et "addam al we7ed" et toutes les futilités utilisés pour nous arabiser
* leur langue comprenait à un certain moment 70% de mots d'origine arabe selon un article paru dans le magazine "al arabi" et une étude faite par un grand "iranologue" égyptien
@ dernier anonyme, vous dites: "leur langue (les iraniens) comprenait à un certain moment 70% de mots d'origine arabe selon un article paru dans le magazine "al arabi" et une étude faite par un grand "iranologue" égyptien". Quelle période? car 70% de mots d'une langue c'est plus que suffisant pour la comprendre, le reste, les 30%, n'est pas capital (valable pour toute langue), or un arabe ne comprend pas, ne comprenait jamais, le "fersi" sans traduction, donc c'est faux, "leur langue" n'a jamais compté 70% de mots d'origine arabe, et encore, il faut préciser qu'est ce qu'un mot d'origine arabe pour vous? Pire encore: qu'est ce qu'un terme d'origine arabe? Vous dites un grand spécialiste égyptien? Qui est au courant qu'il est "grand" spécialiste, à part lui même bien sûr? Et encore, si le magazine est "al-arabi" alors c'est l'arabe qui est à l'origine de 90% de l'allemand! Un peux de précision et de vigueur SVP
@ أنونيم
لعلك قلبت المعطيات أي 30 % فقط ؟
في جميع الحالات لم تعترضني قط لغة خالية من التأثيرات.. واللغة العربية ذاتها تأثرت بالفارسية وغيرها من اللغات لكن المشكل يطرح نفسه عندما تصبح لغة ما غير قادرة على مسايرة المستجدات فتضمر قبل أن تضمحل ..ويشهد العالم يوميا إضمحلال عشرات اللغات في إفريقيا أو في آسيا وحتى في أوروبا .. واللغة الأمازيغية (والعربية كذلك ) ليست في مأمن من الاضمحلال في صورة العجز عن التعبير أو تخلي اصحابها عنها لتعلم لغة أكثر حيوية .
Moi c'est l'anonyme en question
في الثقافة العربية ـ الفارسية :
عطاء مترجم كبير
في السابع عشر من يوليو الماضي حلت الذكرى السنوية الثانية لوفاة الباحث والمترجم المصري البارز، في مجال تعريف المكتبة العربية بالأدب الفارسي، الدكتور إبراهيم الدسوقي شتا.. هنا وقفة تحية وتقدير.
يحسن أن نبدأ حديثنا هنا، بإشارة تمهيدية إلى بعض روابط اللغة والأدب بين العربية والفارسية. فعلى الرغم من اختلاف اللغتين في الجذور والقواعد وغير ذلك، فإنهما تبادلا قدراً كبيرا من المفردات والمصطلحات، التي لا تزال قيد الاستعمال والتداول، بل النحت والاشتقاق، لدى الطرفين.
فلا تزال الفارسية المعاصرة، وبشكل واضح، تزخر بكلمات عربية لا تحصى مثل نقصان، ضعيف، متحير، إدراك، رئيس، جمهور، اتمام حجت، بهتان وغيرها. ومن الكلمات العربية ما نراها بالفارسية في صيغة المفرد والجمع معا مثل اشتباه، اشتباهات، تبليغ، تبليغات، اطلاع، اطلاعات.
وفي اللغة العربية كما هو معروف، كلمات كثيرة من أصول فارسية، في العربية الفصحى، مثل الفالوذج والباذنجان والجنزير والدبوس، وفي العامية المصرية والكويتية والشامية مثل بس ـ بمعنى كفى ـ وطازه، وتنبل، وخرده وكهنة، وبخت، وبستان، وطربوش وأصلها سربوش أي غطاء الرأس. (انظر كتاب دراسات في الحضارة الإسلامية لنخبة من الأساتذة المصريين والإيرانيين، القاهرة 1979).
وقد قال البعض إن الأدب الإيراني القديم كان أول أدب أجنبي اتصل به الأدب العربي، وبخاصة في منطقة الحيرة. وظلت اللغة العربية هي اللغة الوحيدة المستخدمة في إيران طوال القرنين الأول والثاني الهجريين حتى نسي الإيرانيون قدراً هائلا من ألفاظ لغتهم البهلوية القديمة وطريقة كتابتها، وأصبحوا لا يعرفون إلا الخط العربي، ولهذا استعان الفرس في إحياء لغتهم باللغة العربية، ودخل المعجم العربي برمته تقريبا في المعجم الفارسي، حتى قال البعض إن نسبة الألفاظ العربية في المعجم الفارسي تزيد على السبعين بالمائة. وإلى جانب الأدباء الإيرانيين الذين ألفوا كل انتاجهم باللغة العربية، وجد آخرون ألفوا باللغتين الفارسية والعربية ويدعون "أصحاب اللسانين" مثل ابن سينا والغزالي وشمس الدين الرازي الذي وضع كتاب "المعجم في معايير أشعار العجم" بالفارسية، و"المعرب في معايير أشعار العرب" بالعربية. كما وجدت جماعة من أصحاب اللسانين من كانوا يصدرون كتبهم باللغتين مثل أبي الريحان البيروني والمؤرخ رشيد الدين فضل الله صاحب "جامع التواريخ".
http://www.alarabimag.com/arabi/common/showhilight.asp
Source: n°502, 01/09/2000 مجلة العربي
إبراهيم الدسوقي شتا
Voilà toute les sources et le chiffre que j'ai avancé se trouve dans l'article, sinon, pour ce qui de la personne qui l'a sité, vous pouvez voir ses écrits et ses oeuvres concernant la culture perses.
Bon si vous voulez nous arabiser par l'argument de "l'arabisation de notre langue "اللسان ou tongue en anglais (même si cette thèse est totalement fausse car la langue arabe est une langue apprise en école et un simple égyptien ou saoudien ne peut pas nous comprendre nous les tunisiens, que dire des algériens ou marrocains), alors l'exemple iraniens et plus que significatif.
Et si vous voulez nous arabiser par l'argument de l'arabisation ethnique, je vous lance l'exemple des pays arabes du ggolfe persique où les vrais arabe ne sont que minoritaire entre les indiens (indiens , pakis, bengalais, ....), philipins, iraniens, turcs.... résidents sur leur terre depuis des siècle.
En fait, Je vois pas pourquoi on doit changer d'identité à chaque arrivée d'étrangers? Ne sont ils pas censés adopter la culture du peuple qui les a accuelli, nourris et protégés?
Pourquoi les égyptiens ont gardé leur égyptienneté? L'égypte n' a t elle pas connu plusieurs peuples étrangers mais eux ne ruminent pas des discours débiles tels que "Tunisie carrefour des civilisations" et tout ce bla bla bla. Le résutat chez nous, chacun essaie de lui chercher et inventer une origine étrangère, les uns sont des "turcs" alors qu'ils sont les petits fils d'un geyed ou d'une servante, d'autre se proclament espagnole même alors que l'espagne de la reconquista a jeter dans la mer leur présumé grand père, qui a de forte chance d'être un amazigh installé en andalousie et ainsi de suite...
Bienvenue en Absurdistan (I)
Fathi Landolsi
En Amerique latine il n’y a aucune constitution, aucune formation politique ou hommes politiques de gauche ou de droite qui prétendent que ces peuples sont espagnols ou que leur identité est hispano-catholique et ceci malgré que ces peuples sont hispanophones et parfois plus catholiques que les espagnols même. Chez nous en Absurdistan, les araboislamistes et autres dupes sont passés maîtres incontestés de l´absurde en martelant jour et nuit dans une conformité étouffante et assourdissante que l´identité tunisienne est araboislamique. Ce harcelemnt quotidien et cette obsession maladive de preserver in absurdum cette pseudo-identité n´est rien d´autre que le signe d´une faillite morale, poltique et intellectuelle chez ces adeptes de l´absurde. C´est aussi les symptomes apparnets d´une schizophrénie manifestée par cette négation irrationnelle des réalités historiques et géographiques de ce pays sinistré. Le plus étonnant dans cette absurdité est que cette fable araboislamiste n´est plus contestée par pratiquement aucun courant poltique sur la scène politco-mediatique tunisienne par manque de courage ou par opportunisme élctorales ou tout simplement par résignation devant le fait accompli ce qui est dans tous les cas tragique pour ce pays sinistré et pour son avenir hypothéqué à jamais.
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